Publié le 15/05/2025
Dans le cadre de la semaine « Nos enfants et les écrans parlons-en », la Ville de Sète et ses partenaires mènent diverses actions et proposent une campagne de communication pour rappeler qu’avant 3 ans, une exposition aux écrans peut entraver le développement de l’enfant, voire même le ralentir.
Les écrans, de quoi parle-t-on ?
On parle « d’écran » pour regrouper différents objets : smartphones, téléphones, tablettes, ordinateurs, télévision et consoles.
La vidéo du docteur Tisseron résume parfaitement les enjeux et les risques pour les enfants lors d’une surexposition aux écrans : découvrir la vidéo
Ce qu’il faut retenir, c’est que du 4ème mois de grossesse aux deux ans de l’enfant, le cerveau humain démultiplie son volume et le nombre de ses connexions neuronales. Chaque expérience de l’enfant crée ou renforce des connexions neuronales. Puis vers 24 mois, le cerveau élimine les connexions jugées “inutiles” car peu renforcées. En privant le jeune enfant d’expériences et de jeux utiles à son développement, les écrans peuvent entraîner, proportionnellement au temps d’exposition, l’élimination de connexions essentielles au bon développement de l’enfant. D’où l’importance de ne pas les exposer aux écrans avant 3 ans.
Cela relève donc de la responsabilité éducative de chaque parent de ne pas exposer son jeune enfant à un écran et de lui proposer toute autre forme de sensibilisation et de stimulation neurologique et affective.
Les alternatives aux écrans correspondent à toutes les activités (jouer à la balle, transvasements, parcours de psychomotricité, puzzle, jeux de construction, empilement…) que l’on peut proposer aux enfants et qui vont justement pouvoir leur permettre de développer leurs sens et renforcer leurs connexions neuronales.
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