Article publié le 26/06/2025
Sur l’Île de Thau, le « Délice Café » voit le jour : un espace de restauration inclusif, imaginé avec des personnes en situation de handicap. Construit à partir de containers réemployés par les agents municipaux, ce projet exemplaire allie solidarité, savoir-faire local et démarche écoresponsable.
Sur l’ancienne plateforme du centre commercial de l’Ile de Thau, le « Délice Café », futur espace associatif de restauration légère, imaginé pour et avec des personnes en situation de handicap, notamment atteintes d’autisme va être réalisé par les agents du SLIM et de la REGIE BATIMENT
Cet espace est pensé comme une installation démontable et déplaçable et surtout réalisée à partir de ressources existantes. Ce chantier met en valeur le savoir-faire des agents de la Ville et est un bel exemple de chantier de réemploi que les agents savent mettre en œuvre.
3 containers maritimes, déjà transformés en modules d’hébergement dans une vie antérieure, connaîtront ici une 3ème vie. Nettoyés, adaptés, calés sur site, ils seront réunis pour former l’espace du « Délice Café ».
Le chantier fonctionne selon une logique circulaire. Tous les éléments encore utilisables — sanitaires, cloisons, portes, menuiseries, etc. — seront soigneusement démontées et stockées pour d’autres projets. À l’inverse, des matériaux déjà récupérés ailleurs viendront compléter l’aménagement du « Délice Café ».
Les châssis PVC sont récupérés d’un précédent chantier, parfaitement adaptés aux besoins actuels, Les fenêtres de concession seront réalisées en bois faits sur mesure, en régie pour s’intégrer au projet. Les cloisons conformes au plan d’aménagement seront maintenues et les équipements sanitaires seront réutilisés et valorisés.
Ici, pas de surenchère de matériaux : on construit sans artifice, on optimise, on adapte, on améliore si nécessaire tout en répondant aux besoins des futurs utilisateurs .
Le chantier démarre aujourd’hui et sera livré courant Septembre.
Cela consiste à récupérer des matériaux ou des équipements déjà utilisés, pour les réutiliser directement dans un autre projet, sans transformation industrielle lourde.
Concrètement, il peut s’agir de :
Contrairement au recyclage, qui nécessite souvent de broyer ou refondre les matériaux, le réemploi préserve l’objet tel quel. Cela permet :
À l’échelle du territoire, il existe déjà des ressourceries (ex : ADN REEMPLOI basé à Frontignan) et des petites filières locales qui permettent de récupérer, trier, stocker ou redistribuer des matériaux issus de chantiers publics ou privés, dans lesquelles les entreprises du BTP viennent puiser une partie de leurs approvisionnements.
Aujourd’hui, les projets de construction intègrent de plus en plus cette démarche, avec un objectif d’atteindre au moins 5% de matériaux issus du réemploi dans chaque opération, dans l’idée de généraliser progressivement cette pratique.
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