Article publié le 16/05/2024
Ces oiseaux protégés qui nichent à même le sol sont très sensibles au dérangement (piétinement, prédation par les chiens…). Promener sur la plage avec son chien n’est donc pas sans impact sur la faune locale. A Sète, la plage du Vassal est autorisée aux chiens en liberté toute l’année sur la portion comprise entre les entrées 73 et 74.
Sur les autres plages, vos animaux de compagnie sont acceptés à condition d’être tenus en laisse et interdits sur la plage de Jalabert (entrées 62, 63, 64, 65) afin de préserver la ponte de ces oiseaux migrateurs protégés. La plus grande vigilance est demandée aux promeneurs. Il est également recommandé d’éviter les hauts de plage pour respecter la dune qui sert d’habitat naturel et aide à lutter contre l’érosion.
C’est donc tout naturellement que les équipes du service des plages de la Ville et le Syndicat Mixte du Bassin de Thau (SMBT) se sont, une nouvelle fois cette année, attelés à la tâche de protéger les deux zones de nidification si fragile de ces oiseaux. Et c’est tout aussi naturellement qu’ils ont travaillé une fois de plus avec une dizaine d’étudiants en BTS pêche gestion de l’environnement marin du lycée de la Mer. L’an dernier, ces mêmes étudiants avaient fabriqué et installé les filets de protection sur la plage.
Au mois de mars, la mission était donc de restaurer sur site les filets endommagés par les intempéries. “A part des nœuds dans les mailles dû surtout au vent, nous n’avons eu à déplorer aucun vandalisme”, se réjouit Alain Birba, agent du service des plages. Il faut dire que la zone est bien surveillée toute l’année, et encore davantage en saison de reproduction. De nombreux panneaux explicatifs à l’entrée de la plage et sur les filets préviennent aussi les promeneurs des nidifications.
C’est qu’ils sont difficiles à repérer les œufs de ces tout petits migrateurs. Pas plus gros qu’un caillou, de couleur crème et tachetés, on peut très vite marcher dessus sans le faire exprès.
Mais les jeunes du lycée de la Mer sont bien informés. Entre des interventions de la LPO intégrées dans leur cursus et les explications de Camille Pfleger, chargée biodiversité au SMBT, les lycéens sont qualifiés pour être à leur tour ambassadeurs des enjeux essentiels des milieux naturels. Rajouter à cela ce qu’ils ont appris de cette matinée sur le travail de tri et nettoyage des agents des plages, leur connaissance de la laisse marine et du circuit des pollutions mer/terre, nulle doute que ces futurs marins sauront faire attention à leurs environnements…
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