Bâtie en 1826 au cœur d’un parc de 7 000m² sur les pentes du Mont Saint-Clair, la Ville Erialc est le fief historique de l’Ecole de beaux-arts. Aujourd’hui, forte de son excellente réputation, l’école affiche complet. Elle accueille plus de 650 usagers en pratiques amateurs et une trentaine d’étudiants en classe préparatoire.
La Ville de Sète a acquit le domaine en 1964 et a installé en 1969 une école municipale des beaux-arts. Elle a aussi été, de 1988 à 2007, la résidence d’artistes et de la maison d’édition “La Villa Saint-Clair”, et accueille aujourd’hui la plus ancienne classe préparatoire “art” de France. Preuve de son succès, le nombre d’élèves et d’étudiants n’a cessé d’augmenter ces dernières années. De nombreuses activités et ateliers destinés aux enfants, ados et adultes sont proposés tout au long de l’année.
Le site de l'école des Beaux-arts
La Ville de Sète a décidé de restaurer cette belle demeure, patrimoine mémoriel et architectural sétois, au cœur de l’histoire des arts sur l’Île singulière. Afin de contribuer à l’effort municipal, l’association des Amis des beaux-arts de Sète (LABAS) a lancé une grande campagne de mécénat. C’est sous l’intitulé “Lui refaire une beauté” que s’est déroulé le 27 octobre 2018 une vente inédite au profit de la rénovation de l’École des beaux-arts de Sète. LABAS a fait appel aux anciens élèves devenus artistes. 120 d’entre eux ont répondu favorablement et 116 œuvres ont été mises aux enchères par la prestigieuse maison Artcurial au théâtre Molière. Un élan de solidarité qui a permis de récolter la somme de 175 190 €. Les travaux doivent commencer en 2021.
École des beaux-arts de Sète
23 rue Jean Moulin
34200 Sète
École des beaux-arts de Sète
23 rue Jean Moulin
34200 Sète
Une école “accessibles à tous”
Derrière sa dimension architecturale visible dès l’extérieur, façade de verre, grandes fenêtres à l’étage et œil de bœuf qui surplombe le parc, l’Ecole des beaux-arts vaut avant tout pour sa philosophie artistique. Sa classe préparatoire est la plus ancienne et la moins chère de France, soit 250 euros à l’année pour les étudiants qui viennent se préparer aux Ecoles supérieurs des beaux-arts de l’Hexagone et d’ailleurs.